01 Jun
Les maisons flottantes à Méchrey Siem Reap

Des maisons flottantes

Un voyage hors des sentiers battus ! Loin de l'agitation de Chong Kneas et Kompong Phluk, Mechrey vous invite à découvrir un mode de vie authentique, préservé du tourisme de masse. En moins d'une heure, quittez le centre-ville et rejoignez le petit port animé par ses bateaux colorés. Votre aventure débute ici, pour un trajet féerique à travers les jacinthes d'eau qui tapissent le lac de leur tapis vert émeraude.

Un paysage aquatique en constante évolution

Des cocotiers émergent à peine de l'eau, rappelant la nature changeante de cet environnement à la fois terrestre et aquatique. C'est pourquoi l'embarcadère pour Mechrey se déplace au gré des saisons, s'adaptant aux fluctuations du lac Tonlé Sap.

Une excursion guidée inoubliable

Accompagné d'un guide expérimenté, vous explorerez en toute sécurité ces paysages campagnards somptueux et profiterez pleinement de cette excursion inoubliable. Laissez-vous guider à travers les canaux et découvrez la vie quotidienne des pêcheurs de Mechrey.

Un millier de pêcheurs face à un quotidien difficile

Mille habitants, principalement des pêcheurs, vivent dans ce village flottant. Leur quotidien est rude : réveil à 4h du matin pour poser leurs filets au large. Mais les prises se font rares, selon eux à cause des barrages sur le Mékong. Ils ne ramènent que 10 à 20 kilos par jour, dont une grande partie est exportée vers la Thaïlande. Le poisson se vend entre 1 000 et 6 000 riels le kilo, ce qui ne leur permet pas de vivre confortablement. Certains n'ont même plus les moyens d'acheter de nouveaux filets.

Un accueil chaleureux et une solidarité sans faille

Malgré les difficultés, les pêcheurs restent souriants et nous accueillent chaleureusement avec du poisson grillé, de la bière et du riz maison. Le soir, à la tombée du soleil, c'est l'heure de la détente. Pas de bar ni de jeux, mais des discussions entre amis et parfois du karaoké. La solidarité est leur seule ressource dans ce village isolé.

La vie rythmée par les crues du lac Tonlé Sap

Au coucher du soleil, le village s'anime. Les lumières s'allument, timides au début, puis de plus en plus nombreuses. Elles proviennent de batteries rechargées grâce à de rares panneaux solaires ou à des groupes électrogènes. Des silhouettes se déplacent sur les pontons et les embarcations, passant d'une maison à l'autre. À l'intérieur, les rires des enfants résonnent tandis qu'ils transforment les hamacs en balançoires improvisées.

Trois fois par an, le village se métamorphose. Les maisons, construites sur des flotteurs de bambou ou de barils, se déplacent au gré des crues et des décrues du lac Tonlé Sap. Chaque habitation est tractée par bateau vers son nouvel emplacement, une opération qui exige une solidarité sans faille entre les villageois. La construction d'une nouvelle maison est également un moment de coopération intense. Pour 2000$, les matériaux sont achetés et acheminés depuis la berge, et les pêcheurs mettent de côté leur activité pour participer à l'assemblage.

Une vie simple et rudimentaire

La vie au village flottant est simple et rudimentaire. Il n'y a ni réseau électrique, ni eau courante, ni système d'évacuation des eaux usées. Les déchets sont brûlés ou jetés dans le lac. L'accès aux soins est également limité, avec un médecin itinérant qui ne se rend sur place que tous les deux ou trois mois.

Une joie de vivre et une connexion profonde à l'environnement

Malgré ces conditions de vie difficiles, les habitants du village flottant de Mechrey cultivent une joie de vivre palpable.


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